Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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17.02 - Le destin des Daleks - Partie 2
Destiny of the Daleks (2)
Voir partie 1...
Diffusion originale : 08 septembre 1979
Diffusion française :
08 septembre 1979
Réalisat.eur.rice.s :
Ken Grieve
Scénariste.s :
Terry Nation
Guest.s :
David Gooderson
,
David Yip
,
Penny Casdagli
,
Peter Straker
,
Suzanne Danielle
,
Tim Barlow
,
Tony Osoba
,
Roy Skelton
,
Cy Town
C'est cool, le sérial décolle !
L’épisode est un peu long à vraiment prendre son envol, mais j’avoue que j’étais surtout fébrile durant le premier tiers de cet épisode à cause de mes craintes de la lente et vide première partie.
Et puis là, c’est l’envol. Romana qui m’a berné en me faisant croire qu’elle ne connaissait rien des Daleks avant de balancer tranquilou à un autre prisonnier “avant c’étaient des humanoïdes”, c'est bien joué. Et comme si ça ne suffisait pas, voilà je crois la première compagne depuis bien longtemps (si ce n’est ever ?) à se sortir elle-même de sa très mauvaise situation, en faisant croire à sa mort aux Daleks par une technique plutôt stylée de stopper ses coeurs. Sa réplique à la fin et la réaction du Docteur est trop mignonne :
Les Movellans se révèlent bien plus intéressants que prévus : non seulement j’aime beaucoup leur look, notamment du capitaine des Movellans qui a une bonne tête, mais aussi ça fait plaisir de varier un peu la dégaine des races aliens humanoïdes. Cela donne un bon contraste avec les vrais humains terriens que l’on voit dans l’épisode. Et le mystère entourant leur “mort” est intéressant, on sent que quelque chose d'autre se trame dans leur mission.
Le Docteur l’a percé, mais pas nous. Un autre aspect cool de l’épisode d’ailleurs : le Doc a une longueur d’avance sur nous sur plein de points, notamment également la raison de la présence des Daleks. J’avais espéré en effet revoir le cadavre de Davros, après la fin marquante et parfaite de Genesis of the Daleks, mais je n’en étais pas sûr. Il est vrai cependant que je savais déjà que cette histoire allait faire figurer Davros et son retour est vraiment bien géré. En tant que cliff de la partie 2, il est idéalement placé (attendre trop longtemps aurait signifié ne pas assez “profité” de sa présence). Le plan final sur son réveil est un très bon cliff et bien réalisé.
Et puis, la présence de Davros parmi tant d’autres donne vraiment cet aspect “séquel à Genesis” de cette histoire, avec Skaro maintenant ravagée et non plus en guerre, des Kaleds bel et bien détruits et des humanoïdes complètement asservis. Cet aspect “ellipse” est très bien géré et on sent que l’histoire veut reprendre là où le brillant Genesis nous avait laissé. Un bon choix vu que personne n’osait trop refaire une histoire de Daleks depuis (quatre saisons sans Daleks étant un record toujours inégalé dans la série).
Le reproche courant à cette histoire est que les Daleks ne sont pas extrêmement menaçants, et effectivement ils ont moins d’impact que dans Genesis, mais ils ne semblent pas non plus être la cible principale de l’épisode. La série a beaucoup grandi en 4 ans et quand Four se moque du Dalek qui ne peut pas le poursuivre dans un conduit d'aération, c’est con mais ça marche. Typiquement ce que (je pense) les gens critiquent de l'ère Douglas Adams, mais c'est un second degré qui fonctionne bien avec moi.
Enfin, j’apprécie énormément que malgré ce gap de 4 ans, l’épisode ne revienne sur absolument rien de ce qui fait les Daleks. Le Doc coupe le speech de présentation de la race par le capitaine, Romana en dit peu aussi. Signe que la série n’est pas conne et a conscience que 95% de son audience de l’époque sait très bien ce qu’est un Dalek. Même si tout le monde n’a pas vu Genesis, inutile de tout reprendre et l’épisode reste très clair dans ce que représente Davros, Skaro, les Daleks, etc.
Belle remontée ! Même si le scénario reste à ce stade encore du teasing et que le propos principal reste à venir. Comme souvent avec les sérials assez "classiques" dans leur forme (ici, par le plus classique des classicos scénaristes, Terry Nation), le scénario est consciencieux et monte en puissance au fur et à mesure.